: médicament soumis à une surveillance particulière et pour lequel la notification d’effets indésirables au Centre Belge de Pharmacovigilance est encouragée. |
– L’aclidinium (Bretaris Genuair®; chapitre 4.1.2.2.) est, tout comme le tiotropium et le glycopyrronium, un anticholinergique inhalé à longue durée d’action. L’aclidinium est proposé dans le traitement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), et ce à raison de deux inhalations par jour. Dans les études comparatives, l’aclidinium n’a pas été plus efficace que le tiotropium sur la fonction respiratoire (volume expiratoire maximal pendant la première seconde ou VEMS). On ne dispose pas de données quant à un effet éventuel sur le pronostic à long terme ou la fréquence des exacerbations. Les effets indésirables de l’aclidinium sont ceux des autres anticholinergiques inhalés. Comme avec les autres anticholinergiques, l’utilisation d’aclidinium doit faire l’objet d’une attention particulière en ce qui concerne l’apparition d’effets indésirables cardio-vasculaires, tels que des arythmies, chez les patients présentant une maladie cardio-vasculaire instable [voir Folia de mars 2014]. [1] [2]
– La spécialité Bydureon® est une formulation à libération prolongée à base d’exénatide, un incrétinomimétique utilisé dans le diabète de type 2 (chapitre 5.1.6.). La posologie est de 2 mg en une injection sous-cutanée une fois par semaine. Après la première injection, les concentrations plasmatiques d’exénatide augmentent progressivement pendant 6 à 7 semaines avant d’atteindre l’état d’équilibre, ce qui peut entraîner une augmentation transitoire de la glycémie en cas de passage de l’exénatide en 2 injections journalières à l’exénatide à libération prolongée. Cette nouvelle formulation ne modifie pas le positionnement de l’exénatide: l’exénatide n’est pas un traitement de premier choix dans la prise en charge du diabète de type 2.
– La spécialité à base de l’extrait sec de Vitex agnus castus (Donnafyta Premens®; chapitre 6.9.) est proposée pour le traitement du syndrome prémenstruel. La posologie proposée dans le RCP est de 1 comprimé par jour pendant 3 cycles consécutifs (maximum 6 mois). Les effets indésirables consistent surtout en des réactions allergiques, ainsi que des céphalées, des vertiges et des troubles gastro-intestinaux. En raison des effets dopaminergiques et estrogéniques des fruits de Vitex agnus castus, des interactions avec les agonistes et antagonistes de la dopamine, les estrogènes et anti-estrogènes ne peuvent être exclues. La prudence s’impose également chez les patientes atteintes ou avec des antécédents de tumeurs estrogénodépendantes ou de troubles hypothalamo-hypophysaires (p.ex. prolactinome).[3] [mis à jour le 17.04.14]
[1]La Revue Prescrire 2013 ;33 :654-5
[2]Pharma Selecta 2013 ;29 :32-6
[3]Australian Prescriber 2001 ;24 : 123
[4]La Revue Prescrire 2014; 34: 6-9
[5]Pharma Selecta 2012; 28:97-89
[6]Cochrane Database Syst Rev.2010 Dec 8;(12):CD001867. doi: 10.1002/14651858.CD001867.pub2.
[7]La Revue Prescrire 2014 ;34 : 363
[8]Pharma Selecta 2014 ; 30 :13-5