L’AFMPS demande de retourner les lots concernés aux firmes responsables vu le nombre élevé de notifications de rupture des anneaux vaginaux IzzyRing® et Ringafema®. Le CBIP rappelle que les anneaux vaginaux à base d’estroprogestatifs ne sont pas le moyen de contraception de premier choix parce que le risque de thromboembolie est plus élevé qu’avec les contraceptifs oraux de deuxième génération.

La rupture d’un anneau vaginal est un effet indésirable connu, mentionné dans les notices et RCP des différents estroprogestatifs vaginaux à usage contraceptif. Cependant, l’AFMPS a reçu un nombre considérablement élevé de notifications de rupture des anneaux vaginaux IzzyRing® et Ringafema®, probablement dues à un défaut de qualité. Les pharmaciens sont priés de retourner tous les lots présentant des problèmes de qualité présumés aux firmes concernées. Des recommandations pour les professionnels de la santé sont disponibles sur le site de l’OPHACO.
 
Le CBIP rappelle que les estroprogestatifs à usage vaginal ne sont pas le moyen de contraception de premier choix. Pour cette voie d’administration, les données à long terme sont limitées et le risque de thromboembolie veineuse est plus élevé qu’avec des contraceptifs oraux de deuxième génération et comparable à celui des contraceptifs oraux de troisième génération. De plus, les anneaux vaginaux exposent à des effets indésirables locaux tels que prurit, infection et écoulements vaginaux.